La Villette (Paris) : Les 1res Rencontres Nationales des Artistes Plasticiens - Les ateliers interactifs

Les ateliers interactifs des 1res Rencontres ont dressé en premier un état des lieux des actions des associations d’artistes et des partenariats qu’elles entretiennent avec leurs interlocuteurs.

Agitateurs d’idées et forces de propositions, ces ateliers définiront les objectifs communs aux associations et les initiatives à mettre en œuvre.

Lors des rencontres nationales, une synthèse de chaque atelier sera proposée après un large débat ouvert à tous les délégués des associations d’artistes.

Publié en ligne le et mis à jour le .

Ateliers, mode d’emploi#

Ces ateliers sont réservés aux artistes délégués par leurs associations ainsi qu’à leurs partenaires et interlocuteurs invités.

Le planning des ateliers est disponible ici et ici.

Programme des Ateliers#

MERCREDI 17 SEPTEMBRE#

ARTISTE, UNE PROFESSION ? SITUATION FRANÇAISE

L’artiste est-il étranger aux contingences socio-économiques ?

Référents : Katerine Louineau, (CAAP), Vincent Victor Jouffe, (S.E.P.A / Le Bon Accueil, Rennes),

Intervenants : Artitude 16 ; Réseau national Art et Société, Centre de Ressources ; La Malterie ; CIPAC ( Congrès interprofessionnel de l’art contemporain ) ; Maria Ivens, sociologue

Un questionnement

Profession : « Métier qui a un certain prestige par son caractère intellectuel ou artistique, par la position sociale de ceux qui l’exercent. »

Métier : « Tout genre de travail déterminé, reconnu ou toléré par la société et dont on peut tirer ses moyens d’existence habileté technique (manuelle ou intellectuelle) que confère l’expérience d’un métier. »

Statut : « Ensemble de textes qui règlent la situation d’un groupe d’individus, leurs droits, leurs obligations ; par ext. cette situation ; sa forme juridique. »

« Artiste est-ce une profession ? »

La lecture de ces simples définitions du Petit Robert semble clore positivement une question incongrue.

Notre hypothèse de travail est que cette question est cruciale car non dénuée d’incidences fortes sur la condition de l’artiste et sa place dans la société.

D’un point de vue socio-économique, l’activité artistique reste un défi pour les notions communes de « profession » et de « travail » et interroge le concept de "métier" dans toute sa complexité. Cette activité productive réelle — qui ne peut être qualifiée de « loisir » — n’induit pas nécessairement de valeur marchande immédiate. En ce sens elle se distingue des professions appliquées de type classique. Elle est indissociable d’un engagement personnel qui est de l’ordre de la "vocation" entendue justement comme une disposition à accomplir un « travail » pour des raisons non économiques.

« On ne devient pas artiste pour gagner sa vie, on essaye de
gagner sa vie en étant artiste ». Concrètement, l’artiste plasticien qui n’est pas rentier ou bien marié(e), doit résoudre le problème de sa subsistance et du financement de son activité artistique. Le plus souvent il vit des situations hybrides : ne tirant pas des revenus suffisants de son art, il exerce un travail d’appoint plus ou moins précaire ou devient allocataire de minima sociaux.

De par leur isolement, leur dépendance grandissante face aux diffuseurs publics ou privés et leur situation financière précaire, les artistes n’ont qu’une faible position de négociation et sont, de ce fait, trop souvent confrontés à des non-paiements, des sous-paiements, des violations de leurs droits d’auteurs, des censures, etc.

Enfin ou hélas, la question de leur « statut social » reste ouverte.
L’atelier s’attachera à circonscrire les contours d’un statut introuvable, souvent bancal relativement aux différents codes : celui du travail, celui de la propriété intellectuelle, celui de la fiscalité. Le groupe de travail tentera d’énoncer des propositions concrètes en vue d’une amélioration de ce statut (ensemble d’obligations mais aussi de droits des artistes plasticiens compte tenu de la spécificité de leur activité). L’exemple d’autres pays (Belgique, Québec…) viendra éclairer la discussion.

COLLECTIFS ET ASSOCIATIONS D’ARTISTES, UN REGARD INTERNATIONAL :

Référent : Dominique Thébault,

Un parallèle entre le système associatif français et les différents modes de fonctionnement de collectifs étrangers. Au-delà de la confrontation des expériences de chacun, ces « tables rondes » auront pour objets d’approfondir les questions culturelles, économiques, sociales et politiques rencontrées par les artistes d’une part et les associations d’autre part.

Sans volonté d’exhaustivité sur la situation internationalle, cette table ronde tentera de mettre en évidence des témoignages singuliers de collectifs et associations aux objectifs divers.

Afin d’ouvrir le champ des réfléxions, des collectifs étrangers ont répondu favorablement à cette invitation :

  • Belgique : NICC Nouveau Centre Culturel International. Anvers.
    Intervenants : Danny Devos président du NICC et Yasmine Kherbache, conseiller juridique du NICC.
    ATELIER 340 Muzeum . Bruxelles.
    Intervenant : Wodek Majewski, Directeur.
  • Québec : RAAV Regroupement des artistes en arts visuels du Québec et la SODART (droits d’auteur).
    Intervenants : Pierre Tessier, président et artiste et Annie Molin Vasseur, directrice.
    RCAAQ Regroupement des Centres d’artistes autogérés du Québec.
    Intervenant : Mathieu Beauséjour, vice président et artiste.
  • Portugal : Centro Internacional de Escultura, Lisbonne
    Intervenant : Preto Paulo Moises, artiste.
  • Colombie : Fondacion Tierra Viva, Barichara,
    Intervenante : Christelle Avril, artiste

Y A-T-IL ENCORE UNE CRITIQUE D’ART ?

Référent : Tristan Trémeau

Intervenants : Mick Finch, artiste, Miquel Mont, artiste, Christophe Domino, Président de l’AICA-France ; Emmanuel Hermange, critique d’art, secrétaire de l’AICA France ; Frédéric Maufras, critique d’art ; Jean-Claude Moineau, critique d’art ; Cédric Loire, critique d’art.

Pris en sandwich entre la croissance de la logique sociale de médiation, parallèle au processus de normalisation culturelle de l’art contemporain, et les confusions entre fonctions critiques et promotionnelles via la position du commissaire et la prescription d’esthétiques générationnelles, la critique d’art est un genre menacé en raison de contraintes économiques et institutionnelles qui pèsent sur l’ensemble du champ artistique et rendent timides les velléités d’évaluation des oeuvres. L’enjeu sera d’identifier précisément les raisons de cette crise et de tenter de définir ce que pourraient être des pratiques réellement et dynamiquement critiques, incluant des paramètres artistiques, historiques et théoriques, mais aussi politiques.

ARTISTE ET ECOLE /1 INTERVENTION EN MILIEU SCOLAIRE

Référent : Christophe Le François ;

Intervenants : Fabien Hommet, Plasticien ; Alexandra Sà, Plasticienne ;Jean-Marie Baldner, Professeur d’histoire-géographie, IUFM de Créteil, professeur relais au CPIF ; Caroline Coll-Seror, Chargée de mission pour les arts plastiques auprès du Conseil général du Val d’Oise et responsable de l’Abbaye de Maubuisson ; Véronique Garnier, responsable arts visuels, design, patrimoine, architecture DAAC délégation académique à l’action culturelle ; Christiane Herth, professeur d’arts plastiques, directrice adjointe à l’IUFM de Paris ; Christophe Jouxtel, Professeur relais, académie de Versailles ; Delphine Maurant, responsable des publics au CREDAC ; Jean-Claude Reygner, Professeur eps IUFM de Créteil, chargé de mission pour le développement culturel et le partenariat

Pourquoi l’artiste intervient-il dans le milieu scolaire ? Quelles sont les complémentarités entre l’artiste, l’enseignant et le médiateur ? Quelles sont les situations d’apprentissage qui font avancer les élèves ? Comment apprécier l’impact de ces activités ?

Des personnes viendront témoigner d’expériences conduites dans le domaine du partenariat culturel éducatif. Ces interventions serviront de base de réflexion : nous chercherons à clarifier le rôle du plasticien et à envisager comment concevoir des propositions en direction du milieu éducatif.

SQUATS ET COLLECTIFS /1 LIEUX DE VIE, DE TRAVAIL, DYNAMIQUE DE GROUPE ?

référent : Gaspard Delanoë,

Intervenant : Interface, Valérie Saint Do ( Cassandre )

un autre mode de pensée et d’action des arts plastiques.

INSTITUTIONS PUBLIQUES ET ASSOCIATIONS D’ARTISTES

Référent : Antoine Perrot ;

Les missions des FRACs : état des lieux, problématiques, avenir.

Cet atelier souhaite proposer des modes d’emploi sur les partenariats possibles entre les associations d’artistes et les FRACs et sur les relations économiques entre les artistes individuels et les FRACs. Le thème de la collégialité dans ces structures sera abordé sous ses deux angles

Les missions des DRACs : état des lieux, problématiques, avenir.

La priorité pour les associations est le développement des conventions pluri-annuelles avec des objectifs définis. La mise en œuvre de ces nouveaux modes de relation avec les DRACs doit s’accompagner par le basculement des aides aux projets ponctuels aux aides au fonctionnement.

Mode d’emploi de la décentralisation et collégialité dans les commissions des DRACs.

ARTS NUMÉRIQUES /1 PROJET DE PRODUCTION

Référent : Grégory Chatonsky ;

Intervenants : Miguel Chevalier, artiste ; Nicolas Clauss, artiste ; Reynald Drouhin, artiste ; Evelyne Rogue, université de Paris 1 ; Bruno Samper, artiste ; Antoine Schmitt, artiste et programmeur

Du fait de sa nouveauté et de ses origines hybrides (art, science et techniques), l’art numérique agit tel un révélateur symptomatique des tensions et des contradictions de l’art contemporain. Loin d’être une forme de création fermée sur elle-même, un monde-en-soi, l’art numérique permet d’exposer de façon explicite ce qui bien souvent donne le sentiment de n’être qu’un noeud de pouvoir et un réseau d’influences impénétrable. Ne parle-t-on pas de « milieu » de l’art avec toute la polysémie d’une pareille notion ? Ne dénie-t-on pas à cette forme de création son statut esthétique du fait de sa technicité en présupposant par là une contradiction entre art et technique ? L’art numérique vient perturber et révéler l’ensemble des procédures de production, de création, de diffusion et de validation des oeuvres. Les résistances par rapport à cette forme de création sont autant de preuves sismographiques auxquelles il faut être attentif.

Derrière la nouveauté de ces formes de création et parfois l’effet de mode quelque peu superficiel, le numérique irrigue les pratiques
artistiques de nouvelles procédures qui loin d’être de simples
instruments sont des médiums. S’il y a une spécificité de certaines
problématiques et procédures, l’art numérique s’inscrit pleinement dans la continuité des arts plastiques dont il vient réactiver des structures anciennes par d’anachroniques survivances.

Il s’agira de retracer le réseau partant du projet artistique et
débouchant sur la monstration d’une oeuvre pour cartographier notre contexte contemporain. Ce territoire permettra d’élaborer une critique analytique de la situation en France que nous comparerons à d’autres pays et de formuler des propositions pragmatiques pour rendre ce réseau plus fluide et éviter les blocages actuels.

DROITS D’AUTEUR : IMPOSER LE DROIT DE PRÉSENTATION PUBLIQUE ?

Intervenant : Olivier Brillanceau, Directeur de la SAIF.

JEUDI 18 SEPTEMBRE#

ASSOCIATIONS D’ARTISTES ET ÉDITIONS

Référent : Camille Saint Jacques, artiste et directeur de collection Autrement

Intervenants : Eric Watier, artiste ; Alain Buyse, éditeur ; Angelo Cirimele ; Didier Mathieu, artiste et éditions Sixtus ; Anne-Marie Morice, directrice Synestésie revue en ligne ; Marion Sauvaire, responsable du FIACRE ministère de la Culture.

l’édition des revues et des livres (essais), l’édition comme œuvre, du livre d’artistes au CDRom.

L’ART ET L’ENTREPRISE : INVENTER DE NOUVELLES SYNERGIES

Référent : Anne Vignal

Intervenants : Jean-Lou Bezos, Art Médiation ; Cécile Marie, Le Triage.

Quels sont les actions et partenariats possibles entre un artiste ou une association, et une entreprise ? Comment aborder une entreprise, avec quel projet ? Comment d’avantage ancrer le travail des artistes dans la société civile ? Quels enjeux économiques et identitaires pour les artistes ?

LA/LES POLITIQUES LOCALES DES ARTS PLASTIQUES

Intervenant : Le Président de la FNCC pour la Culture

Les relations des associations avec les collectivités territoriales sont très diversifiées selon l’engagement des régions, des conseils généraux ou des villes. Comment penser une politique des arts plastiques cohérente, respectueuse de l’indépendance et des apports associatifs ?

PARTIS POLITIQUES ET ARTISTES ; UNE RENCONTRE INATTENDUE

Référent : Luc Lerouge,

Intervenants : PCF (Commission Culture) : Francis Parny ; UDF (Commission Culture) : Frédérique Dumas-Zajdela, Séverine Dupagny, Olivier Mousson ; UMP (Commission Culture) : Béatrice Furon ; PS (Commission Culture) : Martine Garcin, Jean-François Burgos, Anne Hidalgo ; Les VERTS (Commission Culture) : Hervé Perard.

La méconnaissance des partis politiques de la situation des artistes et des structures portées par les artistes : un état des lieux. Quels chantiers législatifs mettre en œuvre ?

La méconnaissance des partis politiques de la situation des artistes et des structures portées par les artistes : un état des lieux. Quels chantiers législatifs mettre en œuvre ?

COLLECTIFS D’ARTISTES ET SQUATS :

Référent : Gaspard Delanoë,

un autre mode de pensée et d’action des arts plastiques.

LES CENSURES NON DITES, LES ENTRAVES ÉCONOMIQUES À LA PRODUCTION ET À LA DIFFUSION

Référents : Elisabeth Caillet et Christophe Kantcheff

Intervenants : Bernard Rancillac, artiste ; Eric Corne, artiste et directeur du Plateau ; Veerle Dobbeiler (sous réserve) ; Elisabeth Faublée ; Eric Mangion, directeur FRAC PACA ; Dominique Marchès, directeur Centre d’Art de Chamarande ; Alain Quemin, sociologue ; François Rouet, département des études et de la prospective ; Nathalie Roux (sous réserve) ; Dominique Sagot-Duvauroux ; Catherine Sentis (sous réserve) ; Josiane Tigrinate, administratrice FRAC PACA

À partir de témoignages concrets du travail des artistes dans toutes ses dimensions, en particulier matérielles, cet atelier tentera de décrire et d’analyser les différents rôles que jouent les organismes institutionnels (FRAC, centres d’art) et les organisations privées (galeries, associations, maisons de vente). On confrontera les problèmes qui se posent aux artistes à la manière dont la Maison des Artistes les prend en compte via la reconnaissance d’une certaine forme de statut de l’artiste (sécurité sociale, retraite…). Les distorsions identifiées entre ces acteurs permettront de travailler sur les conditions de travail des artistes comme acteurs économiques dans un marché de l’art aujourd’hui écartelé entre logique privée et logique publique. On s’interrogera sur la pertinence de revendications immédiates : paiement du droit de présentation, participation des artistes aux différents dispositifs de sélection des valeurs mises en marché…, sans omettre les propositions plus générales et prospectives, comme celle qui envisage d’inventer, à partir du statut incertain des artistes, ce qui pourrait être une nouvelle façon de travailler : un statut qui articulerait production, formation et travail associatif, préfigurant celui des autres travailleurs, et qui entrerait en résonance avec le combat des intermittents du spectacle.

ARTISTE ET ECOLE /2 : COMPLEMENTARITE ARTISTE, ENSEIGNANT, MEDIATEUR

Référent : Christophe Le François ;

Intervenants : Fabien Hommet, Plasticien ; Alexandra Sà, Plasticienne ;Jean-Marie Baldner, Professeur d’histoire-géographie, IUFM de Créteil, professeur relais au CPIF ; Caroline Coll-Seror, Chargée de mission pour les arts plastiques auprès du Conseil général du Val d’Oise et responsable de l’Abbaye de Maubuisson ; Véronique Garnier, responsable arts visuels, design, patrimoine, architecture DAAC délégation académique à l’action culturelle ; Christiane Herth, professeur d’arts plastiques, directrice adjointe à l’IUFM de Paris ; Christophe Jouxtel, Professeur relais, académie de Versailles ; Delphine Maurant, responsable des publics au CREDAC ; Jean-Claude Reygner, Professeur eps IUFM de Créteil, chargé de mission pour le développement culturel et le partenariat

Pourquoi l’artiste intervient-il dans le milieu scolaire ? Quelles sont les complémentarités entre l’artiste, l’enseignant et le médiateur ? Quelles sont les situations d’apprentissage qui font avancer les élèves ? Comment apprécier l’impact de ces activités ?

Des personnes viendront témoigner d’expériences conduites dans le domaine du partenariat culturel éducatif. Ces interventions serviront de base de réflexion : nous chercherons à clarifier le rôle du plasticien et à envisager comment concevoir des propositions en direction du milieu éducatif.

LEGITIMATION ET RECONNAISSANCE DES ARTISTES DANS L’ART CONTEMPORAIN :

Référent : Joëlle Zask ;

Intervenants : Jean-Paul Albinet, artiste ; Frédéric Roux, artiste ; Philippe Cyroulnik, directeur du Centre d’art le 19 Montbéliard ; Eric Dupont, galeriste ; Richard Rodriguez, collectionneur

L’atelier concerne la reconnaissance publique de l’art. Qui reconnait ? Suivant quels critères ? De nombreux critères ne sont ni artistiques, ni esthétiques : le marché, l’économie, le pouvoir, la mode, sont des facteurs puissants qui modèlent souvent le monde de l’art. Sociologues, historiens ou essayistes ont analysé les phénomènes qui en découlent et leur opacité. Toutefois, l’art n’existerait pas si des critères véritablement artistiques n’étaient à l’œuvre, au moins de temps en temps. On propose donc de dégager la spécificité de ces critères et, en même temps, d’accorder aux artistes une fonction décisive dans leur définition.

Les ateliers tourneront autour de deux axes : d’une part, la critique de certains modes de légitimation artistique existants. D’autre part, la proposition d’alternatives viables et libératrices.

TRANSPARENCE DES INSTITUTIONS CULTURELLES PUBLIQUES

Référent : Fred Forest ;

Il est tout à fait patent pour que les principes élémentaires de la démocratie soient honorés que les institutions culturelles doivent les premières jouer la transparence vis-à-vis du citoyen, comme vis-à-vis des artistes. Transparence sur l’utilisation des fonds publics, transparence sur l’attribution des bourses et subventions, transparence sur le fonctionnement des nominations aux postes et aux fonctions de responsabilité à tous les niveaux... Ce sont là les conditions mêmes d’un fonctionnement sain et démocratique. Il appartient aux artistes, qui sont en ce domaine les véritables producteurs de biens d’exiger que cette transparence soit strictement appliquée. Notre atelier aura pour propos de dresser un état des lieux, sans faux-fuyants et sans duplicité. Des artistes par leurs témoignages vécus, des sociologues, des politiques et des philosophes par leur réflexion, contribueront à enrichir le débat. Ce débat aura pour objectif de déboucher d’une façon concrète sur des actions collectives et des démarches auprès des instances politiques, ayant pour but de restaurer les fondements d’une éthique citoyenne, trop souvent victime de l’hypocrisie sociale, de l’opacité et d’une langue de bois généralisée.

ASSOCIATIONS D’ARTISTES : MISE EN RÉSEAU, BÉNÉVOLAT…

Le bénévolat, une réalité quotidienne sous estimée. Comment comptabiliser le bénévolat dans le bilan des associations ? Comment faire ressortir au niveau national l’apport économique du bénévolat dans les arts plastiques ?

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA FRAAP : POURQUOI UNE FÉDÉRATION ?

Comment rendre actif un réseau inter-associatif ? Qu’attendent les associations d’un tel réseau ?

Documents à télécharger #

Planning du 17 septembre / Ateliers intercatifs

Planning du 18 septembre / Ateliers interactifs

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