Article de revue
Un label indésirable ? Les platiciens espagnols établis à Berlin contre la promotion d’un art « national » à l’étranger
Les artistes espagnols expatriés à Berlin mettent à distance la politique culturelle extérieure mise en place par les pouvoirs publics de leur pays d’origine. Deux propositions organisent l’analyse de ce phénomène à l’aune des résultats de l’enquête de terrain menée en 2017. La première explication concerne la configuration, l’évolution et l’implantation des programmes publics destinés à promouvoir l’art contemporain espagnol à l’étranger, notamment ceux mis en œuvre dans le cadre berlinois. La seconde s’intéresse à la tension entre une disposition individuelle à la « bonne volonté cosmopolite » et l’étiquetage « national » des programmes.