Le 30 avril 2022 l’exposition « Des femmes dans l’art, hommage à Aline Dallier (1927-2020) » à la galerie Arnaud Lefebvre, à Paris, dans le 6^e arrondissement fermait ses portes. Cette exposition en galerie réunissait dans un espace des productions de vingt-huit artistes femmes, actives dans les années 1970, qui ont nourrit ses écrits ainsi que ses relations amicales et personnelles. C’est aussi en filigrane tout un contexte de création de ces années en France et l’enchevêtrement des réseaux d’artistes qui apparaissent.

Situé dans le quartier de la Sorbonne à Paris, le Lieu-Dit était un espace de vie et de rencontres créé par l’écrivaine Yolaine Simha. Pendant les cinq années de son existence (1978-1983), le Lieu-Dit a accueilli des expositions d’artistes femmes ainsi que des réunions en soirée, sur des thèmes ayant attrait au féminisme.

Qui sont les femmes artistes aux XVIII^e et XIX^e siècles ? Quelle promotion sociale peuvent-elles envisager grâce aux métiers d’art ? Quelles stratégies déploient-elles face aux discours masculinistes dominants à partir de 1850 ? Et quelles règles – voire quelles limites – leur sont imposées ? Emmanuel Laurentin et Séverine Liatard s’entretiennent avec Charlotte Foucher-Zarmanian, historienne, chargée de recherches au CNRS, spécialiste des femmes dans le monde de l’art et Séverine Sofio, sociologue, chargée de recherche au CNRS.

En revenant sur des éléments historiques - d’histoire de l’art et des artistes, il s’agit de chercher à comprendre la construction du statut et la consolidation des droits des artistes sont dépendants du regard porté sur leur professionnalité.
Avec Emeline Jaret, Pascal Murgier, Séverine Sofio.

Ma thèse a pour but de montrer comment des artistes pouvaient être reconnus en tant que peintres professionnels sans être membres de l’Académie royale, c’est-à-dire sans bénéficier ni d’un statut prestigieux, ni des supports officiels de visibilité et de notoriété.

Le personnage de l’artiste fait toujours rêver mais sa figure, sacralisée depuis l’âge romantique en Occident, comme sa réalité ont évolué. Son identité peut être critiquée, démystifiée, voire déconstruite. Cet ouvrage pluridisciplinaire, qui réunit des chercheurs ou artistes-chercheurs en lettres, langues, arts, design et philosophie, interroge sous l’angle tant esthétique que politique l’identité de l’artiste comme une construction historique, culturelle et sociale.

Fondé sur l’analyse des émissions consacrées à l’art contemporain dans le champ des arts plastiques en France depuis 1959, époque de son émergence et de la création d’un ministère des Affaires culturelles, cet ouvrage cherche à montrer comment la télévision peut être une source pour penser les images et les discours sur l’art et en particulier l’art contemporain de manière transdisciplinaire.

Ce colloque international entend dresser un état actuel de la recherche sur l’accession des artistes femmes aux structures d’enseignement, qu’il s’agisse des ateliers et académies privés ou des écoles publiques. Il a pour ambition d’analyser les modalités d’enseignements dédiés aux femmes, de cartographier des lieux clés de cette histoire, de retracer des parcours individuels et des dynamiques pédagogiques collectives.

Recueil de travaux inédits, d’études historiques, et de propositions esthétiques, cette anthologie d’approches théoriques et artistiques féministes en art contemporain affirme la nécessité de penser l’articulation entre art et histoire globale, art et genre, art et corporéités, art et postcolonialité ou décolonialité, à partir de références textuelles, visuelles, performatives et conceptuelles.