Situé dans le quartier de la Sorbonne à Paris, le Lieu-Dit était un espace de vie et de rencontres créé par l’écrivaine Yolaine Simha. Pendant les cinq années de son existence (1978-1983), le Lieu-Dit a accueilli des expositions d’artistes femmes ainsi que des réunions en soirée, sur des thèmes ayant attrait au féminisme.

Travail militant, travail associatif, travail syndical, pair-aidance, stages non rémunérés, les formes du travail bénévole sont nombreuses et concernent des populations variées. Le travail bénévole est ainsi sur le fil du rasoir entre la gratuité du don, l’autonomie militante, les marges de créativité autorisées, d’un côté  ; l’instrumentalisation et l’exploitation des « bonnes volontés » au détriment de la qualité des emplois, de l’autre.

Le rôle des artisans d’art dans les dynamiques culturelles locales est peu appréhendé, à part leur rôle de valorisation du patrimoine, notamment dans le cadre des cités labellisées. Nous souhaitons examiner ici leurs liens aux espaces ruraux par leurs stratégies professionnelles et résidentielles ainsi qu’à travers leur contribution à l’animation patrimoniale et culturelle des lieux.

Cet article explore les interrelations entre artistes, environnement et gentrification
rurale, à travers des recherches menées en Angleterre, en France. Dans ces
différents terrains pourvus d’aménités environnementales, la présence d’artistes
souligne les recompositions socio-spatiales et l’émergence d’inégalités socio-
environnementales.

Au Québec, les centres d’artistes autogérés constituent un modèle fort original d’organisation de la production et de la diffusion artistiques. Dans cet article sont étudiés les facteurs qui favorisent leur développement, ainsi que la contribution de ces organismes au développement de la cité créative et dans le développement d’initiatives locales axées sur l’art et la culture.

Rencontres inter-associatives de la Fraap 2017
Frédéric Vincent, artiste et curateur, parle de la vie mouvementée des artist-run spaces, des structures alternatives, depuis les années 70 jusqu’à aujourd’hui, leurs créations, leurs vies, leurs disparitions.
Arnaud Idelon, ingénierie du mécénat culturel, qui a réalisé une enquête sur les tiers lieux culturels, traite de la question des terminologies et du choix des mots pour se définir.
Vincent Prieur, artiste et co-fondateur du collectif Curry Vavart, propose une petite exploration du monde des squats, et présente plus en détail le collectif Curry Vavart, fondé en 2006.
Michel Simonot, sociologue, parle des enjeux à l’œuvre sous l’évolution du choix des mots, dans le contexte des politiques publiques de la culture.

Rencontres inter-associatives de la Fraap 2017
Béatrice Gross, historienne de l’art, présente quelques exemples de collectifs d’artistes depuis 1960 d’un point de vue historique, critique et conceptuel.
Thierry Maillard, directeur juridique, et l’artiste Fabien Verschaere parlent de l’ADAGP. Olivier Brillanceau, directeur général, et le graphiste Bruno Charzat parlent de la SAIF. En quoi les sociétés d’auteur sont-elles des collectifs d’artistes particuliers ?
Katerine Louineau, artiste et membre du CAAP, éclaire la nécessité de s’unir et de se réunir au sein de syndicats d’artistes et d’union syndicale (USOPAVE).

15^es rencontres inter-associatives de la Fraap - 2017
Véronique Goudinoux, professeure en histoire et théorie de l’art, présente et interroge les raisons de l’émergence des regroupements d’artistes et en propose une typologie.
Joëlle Zask, philosophe, questionne les formes démocratiques de la participation.
Dominique Sagot-Duvauroux, économiste, analyse les interactions entre économie, création artistique et territoires, il pointe l’évaporation de la valeur ajoutée créée par les artistes.
Laurent Moszkowicz, ancien co-président de Fraap, témoigne de son expérience au sein de divers collectifs d’artistes, de la nécessité de co-construire les politiques publiques et de mettre en œuvres des chartes de déontologie.

Rencontres inter-associatives de la Fraap 2017
Nadine Puyoo-Castaings, conseillère de structures culturelles, se demande si l’on peut associer dans une même intention les notions de collectifs d’artistes et de modèle économique.
Laura Aufrère, doctorante en gestion, interroge les formes collectives d’organisation, les savoir-faire et les parcours alternatif aux formes dominantes
Antoine Perrot, artiste et premier président de la Fraap, présente la genèse de la Fraap après l’appel des artistes pour une démocratisation du monde de l’art dès la fin des années 90.