Cet article présente une partie des résultats d’une étude sur les transformations de l’atelier d’artiste.

Pour évoquer le rôle, les missions et les principes qui président aux fonctions d’élu à la culture, nous recevons Serge Basso de March.
Poète reconnu traduit dans de nombreuses langues, dramaturge, auteur de polars et de savoureux ouvrages d’aphorismes, je ne le reçois pas aujourd’hui pour parler littérature mais plutôt de ses fonctions d’élu sans étiquette de la ville de Longwy.

Comme pour la plupart des études conduites sur les femmes artistes, elle montre combien les obstacles culturels continuent d’exercer une influence certaine sur les choix d’orientation professionnelle. Loin de considérer les diplômées comme des victimes passives d’une discrimination sur le marché du travail, cet article s’intéresse à la rationalité de leurs choix d’orientation professionnelle.

À partir de l’observation de deux territoires (PACA et Nouvelle-Aquitaine), cette étude livre des bases qui permettent de mieux comprendre les enjeux de la mobilité internationale, mais aussi d’en repenser certains aspects dans un contexte pour longtemps modifié par la pandémie.

Etude menée dans le cadre du Sodavi Grand Est
Cette concertation a été engagée par la DRAC Grand Est – Ministère de la Culture et les trois réseaux territoriaux d’art contemporain du Grand Est – Bulles, LoRA, Versant Est dans le cadre d’un SODAVI – Schéma d’orientation et de développement des arts visuels, dispositif du Ministère de la Culture. L’étude et la concertation ont eu lieu entre 2018 et 2020. Le travail issu de cette étude constitue le socle de Plan d’Est.

Etude « L’offre et la demande d’arts visuels en Grand Est. Un diagnostic sociologique » par Isabelle Mayaud et Laurent Jeanpierre

L’enquête sur les associations culturelles employeuses en France, réalisée en 2019-
2020 par le centre de ressources Opale, permet une première exploration des modes de mutualisation et des formes de collégialité pratiqués par ces organisations. Un traitement secondaire de données quantifiées de l’enquête permet de mettre au jour une hiérarchie pour partie cumulative et corrélée de ces modes et une pratique généralement renforcée en cas d’existence d’instances collégiales de délibération et de décision.

Article du collectif L’élaboratoire, de Rennes

Qui sont les femmes artistes aux XVIII^e et XIX^e siècles ? Quelle promotion sociale peuvent-elles envisager grâce aux métiers d’art ? Quelles stratégies déploient-elles face aux discours masculinistes dominants à partir de 1850 ? Et quelles règles – voire quelles limites – leur sont imposées ? Emmanuel Laurentin et Séverine Liatard s’entretiennent avec Charlotte Foucher-Zarmanian, historienne, chargée de recherches au CNRS, spécialiste des femmes dans le monde de l’art et Séverine Sofio, sociologue, chargée de recherche au CNRS.

Les citoyen·ne·s qui se lancent dans des occupations de lieux, dans des projets d’habitat groupé ou autres initiatives de gestion collective, celles et ceux qui font le choix du libre dans leur environnement numérique, les artistes qui explorent d’autres modes de diffusion et de partage, tou·te·s celles et ceux-là développent des pratiques propres, portent une nouvelle manière de travailler, une nouvelle manière de vivre ensemble, une nouvelle manière de faire de l’économie.

Sont apparus des tiers acteurs d’un nouveau genre qui ont le territoire et l’espace public comme scènes et les protocoles géographiques comme points communs : les géo-artistes. Avec eux, dans l’entre-deux et hors les murs, l’espace public devient à la fois le lieu de croisements entre les acteurs de la fabrique urbaine, une scène artistique et l’objet de métamorphoses néo-situationnistes.