International : Le RCAAQ : Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec
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Retours du RCAAQ sur l’invitation faite par la Fraap lors des rencontres de Flers en 2012 :
La journée du 1er juin a débuté avec la présentation du RCAAQ par le directeur général et celle d’Annie Gauthier sur la formation, le développement professionnel et les Dictionnaires des compétences. Ce furent deux heures et demi d’échanges fructueux sur les services mis en place par le RCAAQ durant une histoire de plus de vingt-cinq années. Les avancées qui ont touché le développement professionnel au Québec ont beaucoup intéressé nos collègues français puisque nous touchions au coeur de leurs discussions et que le modèle québécois n’est pas un vain mot dans ce cas. Par ailleurs, les discussions ont été nombreuses également sur certains aspects de la pratique des centres d’artistes québécois. Très certainement, le droit d’exposition, tel qu’il est mis en application ici, a retenu l’attention. Bastien Gilbert a expliqué que la prééminence de ce droit ne peut s’expliquer que parce qu’il a été soutenu et sanctionné par les centres d’artistes autogérés. Si ce n’avait pas été le cas, il doute fort qu’il occuperait la place qu’il tient aujourd’hui dans la reconnaissance professionnelle des artistes des arts visuels. Ces propos ont suscité beaucoup de commentaires à Flers puisque les difficultés financières que connaissent les centres d’artistes français font qu’ils s’empêchent de payer aux artistes ce qu’ils appellent le droit de présentation. De même, ont-ils beaucoup de difficultés à l’imposer aux centres d’art, qui sont encore très réticents à payer ce droit aux artistes. Voir les positions des régions à la page 58 du document de la Fraap intitulé Les politiques des conseils régionaux en faveur des arts plastiques. Premiers repérages ici.
L’après-midi de cette deuxième journée a été entièrement consacrée à la formation et au développement professionnel, mais en France cette fois. On y a examiné les demandes et les besoins des associations (centres d’artistes) sur les formations internes (ce qu’on appellerait ici la formation des travailleurs culturels) ; les demandes et besoins des artistes sur la formation professionnelle continue ; et enfin, une présentation des associations ressources qui sont volontaires pour accueillir ou organiser des formations internes, ce qui est le cas de la FRAAP. Annie Gauthier agissait comme personne-ressource lors des trois ateliers qui discutaient de ces questions.
Retrouver l’article entier du RCAAQ : https://reseauartactuel.org/compte-...